Au centre d'un dispositif immersif, un écran circulaire permettant une projection à 360 degrés, les spectateurs visiteurs de La Dispersion du fils sont invités à une expérience en trois dimensions réunissant, dans une complexe combinaison d'images et de sons, des extraits des 760 films réalisés depuis 1999 par Jean Michel Bruyère pour le collectif LFKs. Un espace qui permet l'évocation du mythe d'Actéon, héros changé en cerf par Diane, puis mangé par ses propres chiens de chasse, qui n'auront de cesse de le retrouver sous sa forme humaine. C'est à partir de cette dévoration que se construit La Dispersion du fils. Un voyage entre la terre et le ciel, entre l'intestin du chien dévoreur et la constellation du Grand Chien - celle de l'étoile Sirius - qui, selon une légende, naquit du suicide des chiens d'Actéon, inconsolables de n'avoir su retrouver leur maître. Un voyage dans le corps animal, qui contient la mémoire d'Actéon, mais aussi vers le corps céleste, en d'infinis allers et retours. Ici, l'avancée technologique nous renvoie où nous n'étions pas encore allés : à l'archaïsme du mythe de Diane et Actéon, et permet, selon Jean Michel Bruyère, « un retour vers les origines par un chemin jamais emprunté. » JFP
Distribution
équipe de réalisation Thierry Arredondo, Goo Bâ, Martine Brunott, Jean Michel Bruyère, Richard Castelli, Florence Drachsler, Nadine Febvre, Damian Leonard, Matthew McGinity, Jeffrey Shaw, Delphine Varas...
et l'équipe du Icinema Centre de l'Université de Nouvelles Galles du Sud-Sydney
avec la participation de Francis Hallé
conseiller technique LFKs Patrick Barbaneau
Production
production LFKs-Marseille
coproduction Festival d'Avignon, Marseille-Provence 2013 Capitale européenne de la Culture en 2013
La Dispersion du Fils utilise le système d'exploitation AVIE, développé par le Icinema Centre de l'UNSW (sous la direction de Jeffrey Shaw).