Nous sommes d'emblée au laboratoire, où cohabitent des histoires de cochon, des masques d'animaux, une carte de Belgique où la Wallonie est comme un désert, un visage sculpté en tranches de jambon qui s'auto-dévore... à travers ces expériences parfois incongrues souvent cocasses, reliées par la parole d'une philosophe dont le propos construit la représentation, la metteuse en scène et comédienne de Liège, Dominique Roodthooft, propose une réponse au négativisme ambiant véhiculé par les discours qui imprègnent notre société. En posant la question de notre rapport aux animaux, elle porte un regard renouvelé sur notre rapport à l'autre, débarrassé des préjugés qui entretiennent notre sentiment d'impuissance et de désespérance, et fait de ce laboratoire un lieu d'invention « d'autres possibles ». Smatch [1], contraction de to smash (casser, briser, défoncer, s'écraser) et to match (s'accorder avec, égaler, être assorti à), est une expérience légère et profonde, spectaculaire et réflexive, qui mêle l'anecdotique au philosophique, le poétique au politique.
Distribution
dramaturgie Vinciane Despret collaboration artistique Anne-Cécile Vandalem assistanat scénographie Claudine Maus, Valérie Perin musique Pierre Kissling lumière Jojo Bosmans
par et avec Vinciane Despret (en vidéo), Messieurs Delmotte, Raoul Lhermitte, Dominique Roodthooft, Mieke Verdin, le chien Noisette
Production
production Le corridor (Liège) coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) avec le soutien du Ministère de la Communauté française-Service du Théâtre, de la région Wallonne, du KVS, du Théâtre de la Place, de la Ville de Liège, de Wallonie-Bruxelles International (WBI), de Liège Province Culture, de l'agence Wallonie Bruxelles Théâtre Danse, de la Société Libre d'émulation-Liège, de Imal, de Trans2/Grü/Théâtre du Grütli (Genève)