« Tout se reflète dans le théâtre de Racine, c'est un abîme infini ! »
L'Épire. C'est au lendemain et dans les ruines de la guerre de Troie que s'enracine l'histoire d'Andromaque. Trois jeunes comédiens et un metteur en scène jouent à tour de rôle tous les personnages de la tragédie. L'intrigue est simple : « Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime son fils Astyanax et son mari Hector qui est mort. » Une chaîne amoureuse à sens unique et sans issue. Entre affres et espoir, terreur et pitié, Racine instrumente les transports amoureux et les manoeuvres politiques avec exubérance et malin plaisir. Gwenaël Morin, habitué aux relectures insolites des grands classiques, adapte ce texte, en démonte la structure et joue des alexandrins pour en vivre la musique et la ponctuation. Dans une scénographie dépouillée, il se lance sur scène avec les acteurs de Ier Acte dans une aventure racinienne renouvelée, réinventée et redécouverte à l'infini !
Andromaque de Jean Racine est une pièce en alexandrins, présentée pour la première fois en 1667 au château du Louvre, devant la reine. Inspirée des chants de l’Iliade d’Homère et malgré quelques polémiques en son temps, cette pièce reste une des plus jouées de Racine.
Distribution
Avec Sonia Hardoub, Mehdi Limam, Emika Maruta et Barbara Jung
Texte Jean Racine
Mise en scène Gwenaël Morin
Collaboration artistique Barbara Jung
Collaboration technique Jules Guittier
Production
Production Compagnie Gwenaël Morin / SAS Théâtre Permanent, Festival d’Avignon, Théâtre national de Strasbourg
Avec le soutien de la Fondation SNCF et pour la Semaine d'Art en Avignon: Spedidam
Avec l’aide d’Odéon – Théâtre de l’Europe, Ramdam, un centre d'art (Sainte Foy-lès-Lyon)
Résidences Théâtre national de Strasbourg, Complexe socio-culturel de La Barbière
Le projet Ier Acte favorise l’insertion professionnelle de jeunes comédiens issus d’origines sociales, culturelles ou ethniques diverses et vise à lutter contre les discriminations sur les scènes françaises. Il a été initié par Stanislas Nordey en 2014 avec ses partenaires des Fondations Edmond de Rothschild et de la Fondation SNCF. En 2020, le TNS, avec le soutien de la Fondation SNCF, prolonge ce geste et s’engage dans la création de formes professionnelles itinérantes.