Gwenaël Morin

Il aurait dû être architecte. Pourtant, quatre ans après le début de ses études, Gwenaël Morin s’engage dans la voie du théâtre, notamment aux côtés de Michel Raskine dont il a été l’assistant. En 2009, il expérimente aux Laboratoires d’Aubervilliers le « théâtre permanent » sur trois principes : jouer tous les soirs, répéter tous les jours, transmettre en continu. Il y a monté avec sa compagnie Woyzeck, Hamlet, Bérénice, Antigone... De 2013 à 2018, il dirige le Théâtre du Point du Jour à Lyon où il crée Les Molière de Vitez ou Les Tragédies de juillet. De Beckett à Sophocle, en passant par Molière, Racine et Shakespeare, chantres d’un théâtre brut, toujours en transformation, ses mises en scène radicales arrachent le comédien aux artifices de la représentation pour mieux réduire la distance entre le public et la puissance des textes du répertoire. Le public d’Avignon a pu assister à sa mise en scène d’Andromaque à l’infini pendant la Semaine d’art en 2020, à celle du Songe en 2023 et de Quichotte d’après Cervantès en 2024, les deux premiers rendez-vous de son aventure théâtrale à l’invitation de Tiago Rodrigues : proposer lors de chaque édition (2023 – 2026) une œuvre emblématique du répertoire, Démonter les remparts pour finir le pont.   

Portrait de Gwenaël Morin © Gwenaël Morin

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Démonter les remparts pour finir le pont
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