Karamazov

d’après Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski

  • Théâtre
  • Spectacle
Archive 2016

Jean Bellorini

Saint-Denis / Création 2016

Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l'un des fils Karamazov au parricide de Fiodor.
Karamazov, Jean Bellorini, 2016 © Christophe Raynaud de Lage

Présentation

Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l'un des fils Karamazov au parricide de Fiodor. L'intempérant Mitia est revenu pour exiger l'héritage maternel indûment conservé par le père. Ivan, aussi instruit qu'intransigeant, nourrit un mépris insondable pour cet homme dépravé. La perversité de Smerdiakov, fils illégitime, pèse comme une menace sur la maison. Seul le jeune Aliocha, dévoué et pieux, semble déterminé à écouter chacun, à comprendre et aimer. En contrepoint des rancoeurs qui les occupent, une tragédie se joue dans la famille d'un homme blessé, offensé puis humilié sous les yeux de son fils Iliocha qui ne s'en remettra pas. C'est le point de vue que Jean Bellorini et sa troupe choisissent pour déployer la symphonie des Karamazov : une datcha de verre abrite une famille pauvre, simple et honnête qui raconte l'histoire d'Aliocha et de ses frères. Porteurs d'autant de sens, la musique, le silence et la parole se relaient pour poser, amplifier et transmettre les questions essentielles de l'oeuvre du romancier russe : la possibilité d'une justice dans un monde sans Dieu, la possibilité d'une valeur accordée à l'amour et à la charité.

Fiodor Dostoïevski (1821-1881) sonde toute sa vie les contradictions de l'âme humaine. Joueur souvent perdant, patriote et pourtant pieux, Dostoïevski examine au fil de son œuvre la bataille entre liens du sang, crimes, foi, sensualité, justice, rédemption et innocence au sein de l'individu (Souvenirs de la maison des morts, 1862 ; Crime et Châtiment, 1866 ; L'Idiot, 1868 ; Les Possédés, 1872). Son dernier roman, Les Frères Karamazov, condense sa conception du monde autour de la nécessité du Bien et du Mal, mettant en doute la valeur d'une liberté humaine qui se déferait de toute croyance.

Distribution

Mise en scène, scénographie et lumière Jean Bellorini
Traduction André Markowicz
Adaptation Jean Bellorini, Camille de La Guillonnière
Costumes, accessoires Macha Makeïeff
Musique Jean Bellorini, Michalis Boliakis, Hugo Sablic
Son Sébastien Trouvé
Coiffures, maquillage Cécile Kretschmar
Assistanat à la mise en scène Mélodie-Amy Wallet

Avec Michalis Boliakis, François Deblock, Mathieu Delmonté, Karyll Elgrichi, Jean-Christophe Folly, Jules Garreau, Camille de La Guillonnière, Jacques Hadjaje, Blanche Leleu, Clara Mayer, Teddy Melis, Marc Plas, Geoffroy Rondeau, Hugo Sablic

Production

Production Théâtre Gérard Philipe Centre dramatique national de Saint-Denis
Coproduction Festival d'Avignon, La Criée - Théâtre national de Marseille, Théâtre de Carouge - Atelier de Genève, Scène nationale du Sud-Aquitain – Bayonne, Théâtre de Caen, Théâtre Firmin Gémier / La Piscine Pôle national des Arts du cirque d'Antony et de Châtenay-Malabry, Opéra de Massy, Comédie de Clermont-Ferrand Scène nationale, Maison de la Culture d'Amiens, Maison des Arts de Créteil, Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau, Grand R Scène nationale de la Roche-sur-Yon, Les Treize Arches Scène conventionnée de Brive, Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne Scène nationale de l'Oise en préfiguration
Avec le soutien du Conseil département de la Seine-Saint-Denis,  de la Région Île-de-France et de l'Adami

Les Frères Karamazovde Fiodor Dostoïevski, traduction André Markowicz,est publié aux éditions Actes Sud.
Karamazov fait l'objet d'une Pièce (dé)montée, dossier pédagogique réalisé par Canopé.

Spectacle diffusé en direct sur ARTE concert le 17 juillet 2016 à 22h30 et sur ARTE le 29 juillet 2016 à 22h30.

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