Avec le Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet

Depuis 2004, le Festival d'Avignon s'engage auprès du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet pour faire de la culture un levier d'insertion et de reconstruction.

La Casa de Bernarda Alba, Enzo Verdet, 2024 © Christophe Raynaud de Lage / Festival d'Avignon

Les spectacles depuis 2015

2015 // Prométhée enchaîné – Olivier Py et Enzo Verdet 

Pour avoir offert les arts et le feu aux hommes, Prométhée incarne la désobéissance. Parce qu’elle est fondamentalement politique, cette pièce offre, selon Olivier Py, une « leçon d’insurrection ».  
Le 6 juillet 2015, les comédiens du Centre Pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet proposent une représentation de Prométhée enchaîné  dans le gymnase.  

2016 // Hamlet – Olivier Py et Enzo Verdet 

Le 8 juillet 2016, les comédiens du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet jouent Hamlet  dans le gymnase devant un parterre composé de détenus, de personnels et de d'invités politiques. 
Un an plus tard et pour la première fois les détenus jouent Hamlet à la Maison Jean Vilar devant plus de 400 personnes.
En savoir plus sur Hamlet  

2017 // Antigone – Olivier Py et Enzo Verdet  

Le 10 juillet 2017, les comédiens jouent Antigone dans le gymnase du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet.
En 2018, dans le cadre du Festival Vis-à-vis, une représentation de la pièce se joue hors-les-murs, à Paris au Théâtre Paris-Villette. En juillet 2018, en parallèle de la création d’une nouvelle pièce, ils présentent Antigone à La Scierie, dans le cadre de la 72e du Festival d’Avignon. 
En savoir plus sur Antigone  

2018 // Les Perses – Olivier Py et Enzo Verdet 

Le 9 juillet 2018, les détenus présentent leur nouvelle pièce Les Perses  dans le gymnase du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet.

2019 // MacBeth philosophe – Olivier Py et Enzo Verdet 

Le 10 juillet 2019, les comédiens présentent leur nouvelle pièce MacBeth philosophe dans le gymnase du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet.
Puis du 17 au 19 juillet au Tinel de la Chartreuse à Villeneuve-Lez-Avignon. 
En savoir plus sur MacBeth philosophe

2020 // Othello Astrologue – Olivier Py et Enzo Verdet 

En 2020, malgré le COVID et un arrêt des ateliers de pratique théâtrale, le projet a continué. L’annulation du Festival n’a pas permis la présentation de l’Othello Astrologue qu’ils préparaient.
En savoir plus sur Othello Astrologue

2021-2022 // Œdipe – Enzo Verdet 

En 2021, le groupe a travaillé une adaptation d’Œdipe de Sénèque qui sera jouée en 17 juin 2022 dans le gymnase du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet.

2023 // En attendant Godot – Enzo Verdet 

Depuis l'automne 2022 les comédiens détenus travaillent sur une adaptation d’En attendant Godot de Samuel Beckett.
« Travailler En attendant Godotavec des comédiens détenus n’a rien d’anodin. Aucun théâtre n’est anodin avec ces comédiens. Les grandes thématiques de Godot, l’attente (forcée, pourrait-on dire), l’impossibilité de partir, la répétition dans le langage, dans les gestes, dans l’action, l’altérité, le rire. Dès les premières lectures, les comédiens ont su trouver l’entrée de ce monument du théâtre contemporain. » – Enzo Verdet 

Entretien avec Enzo Verdet

Le spectacle sera joué le 27 juin 2023 dans le gymnase du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet. Puis le 24 juillet au gymnase Mistral.

2024 // La casa de Bernarda Alba – Enzo Verdet

D'après le texte de Federico Garcia Lorca, le spectacle sera joué le 27 juin 2024 dans le gymnase du Centre pénitentiaire d'Avignon-Le Pontet. Puis le 2 juillet au gymnase Mistral dans le cadre de la 78e édition du Festival d'Avignon en présence des familles des détenus et de groupes invités.
En savoir plus sur la casa de Bernarda Alma

2025 // Ils tiennent inlassablement les murs sans savoir quand viendra l'âge d'or – Enzo Verdet et Hélène July

Ils tiennent inlassablement les murs sans savoir quand viendra l’âge d’or emprunte son titre à une phrase du roman Avec tes mains d’Ahmed Kalouaz. L’auteur y raconte la vie de son père, immigré algérien dans la France des années 1950, dessinant à travers ce parcours singulier le portrait d’une génération en exil, dans une société en reconstruction. En écho à cette mémoire, les comédiens partagent leurs propres récits, ceux de leurs familles et de leurs origines. Ces fragments se mêlent au texte de Kalouaz pour former une voix commune, celle d’un peuple en marche entre deux rives. La mise en scène chorale transforme ces histoires intimes en une fresque collective, où se croisent la mémoire, l’héritage et la transmission.