Inspirés d’une pièce traditionnelle de théâtre Nô, Kaori Ito et Yoshi Oïda dansent et dévoilent la trame singulière et poétique d’une fable universelle sur la séduction et la transmission.
Un vieil homme nettoie le plateau d'un théâtre et tombe en admiration devant une danseuse qui répète un spectacle en présence de son musicien. Elle dit au vieil homme qu'elle sera sienne s'il parvient à faire sonner le tambour tendu de soie qu'elle lui présente. Il s'épuise en vain à battre l'instrument qui reste muet et, de dépit, « disparaît ». En miroir des deux protagonistes, la chorégraphe Kaori Ito et le comédien Yoshi Oïda, dans une filiation admirative et complice, mêlent dialogues parlés et moments dansés au son des percussions de Makoto Yabuki. Librement inspirée d'un classique du théâtre Nô, connu en France par l'adaptation moderne de Yukio Mishima dans la traduction de Marguerite Yourcenar, Yoshi Oïda a demandé à son vieux complice Jean-Claude Carrière de réécrire la trame de cette histoire envoûtante de désir non entendu, de culpabilité et de libération. Dans une atmosphère qui n'aurait pu être que japonaise, ce récit délivre une fable universelle sur la transmission entre une jeune femme qui se sent vieillir et un homme âgé qui se sent encore jeune.
Distribution
Avec Kaori Ito, Yoshi Oïda Et Makoto Yabuki
Mise en scène et chorégraphie Kaori Ito, Yoshi Oïda Texte Jean-Claude Carrière inspiré de Yukio Mishima Musique Makoto Yabuki Lumière Arno Veyrat Costumes Aurore Thibout Couleurs textiles Aurore Thibout, Ysabel de Maisonneuve Collaboration à la chorégraphie Gabriel Wong Collaboration à la mise en scène Samuel Vittoz
Production
Production Maison de la Culture d'Amiens – Pôle européen de création et de production, Compagnie Himé Coproduction Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville - Paris Avec le soutien du Centquatre-Paris et pour la Semaine d'art en Avignon : Fondation BNP Paribas, Spedidam Avec l'aide de la Spedidam