Dans le monologue Mon corps, mon gentil corps, dis-moi (1996), Jan Fabre décrit la fascination qui lie un danseur et une photographe. Lui est en proie à son regard. Tout au long du texte, cette prémisse est la métaphore du “regard sur l'autre” et du “regard de l'autre sur soi”, à l'instar de la relation entre le public et l'interprète. C'est une réflexion à voix haute sur la fragilité du corps humain et le potentiel de le modeler, ainsi que sur sa beauté lorsqu'il est en mouvement. En l'écrivant, Jan Fabre avait choisi comme cadre de référence les performances de la plasticienne Orlan et la présence de son interprète, Wim Vandekeybus.
Distribution
lu par : Marcel Bozonnet, Administrateur Général de la Comédie-Française