Disparu en 1974, Jolivet apparaît comme l'un des musiciens français les plus importants de sa génération. Avec le groupe "Jeune France", il défend l'idéal d'une musique libre, humaine, spiritualiste. Son œuvre considérable reflète ses propres sentiments humains et religieux. C'est en 1940 qu'il écrit cette messe. Dans un monde déchiré de haines et de guerres, la voix soliste est conçue comme la "Vox clamans in deserto" de l'Ecriture. Elle réclame une attitude personnelle d'écoute active. Amplification lyrique de nos propres sentiments et de notre prière collective, la musique seule , comme le dit Saint Augustin, peut alors exprimer, au delà des mots incapables de le traduire, notre cri intérieur.
Distribution
Messe à une voix, accompagnée de l'orgue et du tambourin
soprano : Petra Åhlander
tambourin : Marie-Françoise Bonin-Antonini
orgue : Luc Antonini