Comme venu du fond des âges, surgi des temps immémoriaux, sorti d’un tableau de Van Eyck, le chorégraphe William Forsythe danse dans les allées d’un musée imaginaire. Sur des images d’un musée d’histoire naturelle projetées sur quatre écrans vidéo qui se regardent, il lance des mots de prophète. Dans un écrin de lumière placé au milieu des écrans, le corps et la voix d’une femme scandent les paroles énigmatiques et pénétrantes de l’Ange de la mort, un monologue de Jan Fabre dédié à William Forsythe...