Après l'anglais, l'espagnol et l'arabe, le Festival d'Avignon accueille une langue asiatique qui rayonne aujourd'hui dans le monde entier : le coréen. La culture sud-coréenne fascine la planète : K-pop, cinéma, séries, littérature... Mais au-delà de ce soft power, nous voulons révéler la richesse des arts vivants coréens.
Annoncé aujourd'hui lors d'une rencontre avec Tiago Rodrigues, directeur du Festival d'Avignon dans le cadre du Café des idées, en présence de Jang Ho Kim, Président du Korea Arts Management Service et Kyu Choi, directeur artistique du Seoul Performing Arts Festival.
Au XVe siècle, le roi Sejong invente l'alphabet Hangeul, pensé pour lutter contre l'analphabétisme : un geste créatif, révolutionnaire, symbole de démocratisation du savoir. Contrairement aux langues globales marquées par la domination ou la colonisation de langues moins répandues, le Festival choisit d'inviter une langue nationale qui a elle-même subi l'influence d'autres cultures. Une histoire de résistance et de résilience.