« On ne peut pas toujours pleurer les morts ni les arbres coupés... les deux petits cyprès près de la terrasse-aux-projecteurs...et les pins et les lauriers roses de la pente. »
En 1987, Agnès Varda, dans le livre 40 ans de Festival ( par Laure Adler et Alain Veinstein Hachette/Festival d'Avignon), évoquait ainsi les disparitions de Gérard Philipe et de Jean Vilar.
Agnès Varda s'est retirée à son tour le 29 mars de cette année, au début du printemps.
Cette artiste aux vies multiples avait commencé son parcours comme photographe aux côtés de Jean Vilar qu'elle accompagna dès la deuxième année du Festival, en 1948, puis au TNP.
Sur le plateau de la Cour d'honneur du Festival d'Avignon comme dans les coulisses du TNP – Théâtre de Chaillot, elle avait su capter la vitalité de l'aventure de Jean Vilar et de sa troupe contribuant ainsi à construire sa légende et celle du Festival d'Avignon.
Le Festival et la Maison Jean Vilar rendront hommage à la pionnière et à l'artiste de notre temps en réunissant, autour de Laure Adler, quelques unes de ses amies, le temps d'une conversation, à l'ombre dru grand cèdre et des micocouliers du jardin de Mons.
Distribution
Avec Laure Adler journaliste essayiste éditrice productrice de radio et de télévision,
Macha Makeïeff auteure metteuse en scène de Lewis vs Alice présentant également l'exposition Trouble Fête, Collections curieuses et Choses inquiètes à la maison Jean Vilar, Julia Fabry, commissaire d'expositions directrice artistique assistante réalisation et seconde caméra d'Agnès Varda, Dominique Bluher, enseignante chercheuse à l'Université de Chicago organisatrice de deux expositions résidences et rétrospectives d'Agnès Varda à l'Université d'Harvard et à l'Université de Chicago.
