Büchner écrivit la pièce en 1835. Il avait vingt-deux ans – et devait mourir deux ans plus tard. L'œuvre évoque les derniers jours de Danton, de Camille Desmoulins et de leurs amis. Aux portes de la mort, Danton s'oppose à nouveau à Robespierre et chacun confronte ses idéaux - la révolution, la république, le bonheur, l'amour – aux bouleversements intérieurs qu'il est en train de subir. Dans le Dictionnaire encyclopédique du théâtre dirigé par Michel Corvin (Bordas-Larousse), Bernard Dort écrit : "La Mort de Danton n'est pas une tragédie historique comme son modèle, le Jules César de Shakespeare. Szondi notait justement que, en tant que héros, Danton est déjà mort quand la pièce commence. L'affrontement de Danton et de Robespierre tourne court ; la tragédie révolutionnaire ne peut avoir lieu : elle se défait devant nous. L'histoire bascule dans la mort et la folie. Comme le disait G. Raulet, "crise de la raison moderne, La Mort de Danton adopte une forme de crise de la tragédie". Le spectacle mis en scène par Thomas Ostermeier a été créé à la fin mars 2001, à la Schaubühne de Berlin.
Distribution
mise en scène Thomas Ostermeier
députés :
Georg Danton : Kay Bartholomäus Schulze
Legendre : Ronald Kukulies
Camille Desmoulins : Julika Jenkins
Hérault-Séchelles : Thomas Bading
Lacroix : Mark Waschke
Philippeau : Lars Eidinger
Mercier : Hans Diehl
membres du Comité de Salut Public :
Robespierre : Tilo Werner
St. Just : André Szymanski
Barrère/Herrmann : Werner Rehm
Collot d'Herbois/Billaud-Varennes/Dumas/Fouquier-Tinville, accusateur public : Falk Rockstroh
Dillon, un Général : Hans Diehl
Simon, Souffleur : Hans Diehl
Laflotte : Ronald Kukulies
Julie, épouse de Danton : André Szymanski
Lucile, épouse de Camille Desmoulins : Cristin König
Grisettes :
Rosalie : André Szymanski
Adelaide : Ronald Kukulies
Marion : Thomas Bading
Dame : Mark Waschke
Femme de Simon : Ronald Kukulies
Jeune homme : André Szymanski
Un Lyonnais : Werner Rehm
Un mendiant : Hans Diehl
Hommes : Werner Rehm, Falk Rockstroh
Soldat : Mark Waschke
Jeune homme : Lars Eidinger
Madame : Tilo Werner
Eugenie : Cristin König
Un gardien de prison : Falk Rockstroh
Un garçon : Tilo Werner
Bourreau 1 : Falk Rockstroh
Bourreau 2 : Hans Diehl
Bourreau 3 : André Szymanski
Citoyens/Députés : Thomas Bading, Hans Diehl, Lars Eidinger, Julika Jenkins, Cristin König, Ronald Kukulies, Werner Rehm, Falk Rockstroh, André Szymanski, Mark Waschke, Tilo Werner
Femmes : Julika Jenkins, Cristin König, Ronald Kukulies, Falk Rockstroh, Mark Waschke, Tilo Werner
Musiciens : Silke Eberhard (clarinette), Christian Gerber (accordéon), Matthias Trippner (percussion, harpe en verre)
Scénographie : Jan Pappelbaum
Costumes : Almut Eppinger
Musique : Jörg Gollasch
Dramaturgie : Roland Schimmelpfennig, Marius von Mayenburg
Lumière : Rudolf Heckerodt
assistants à la mise en scène : Wulf Twiehaus, Enrico Stolzenburg
assistant à la scénographie : Nina Hüsges
assistant aux costumes : Silvia Albarella
régisseur de scène : Stefan Kraußer
souffleuse : Ursula Kuropka
direction technique : Heinrich Pfeilschifter
directeur technique adjoint : Reinhard Wizisla
maquillage : Urte Kusserow, Helga Petritsch, Renate Wetzel-Wagner
accessoires : Wolfgang Reuter
son : Christine Söring
direction costumes : Luise Ebersbach, Beate Herrmannova
atelier de costumes : Anne-Katrin Haubold, Günter Welz
éclairage : Johannes Lachner, Jutta Steffan
direction du département des constructions : Manfred Mühling
chef des machines : Peter Bortoli
chef des ateliers : Helmut von Arentsschild
salle des peintures : Andreas Geißel
décor : Mario Teuber
menuiserie : Hartmut Rosen
métallurgie : Gerhard Heckmeier
Production
production : Schaubühne am Lehniner Platz, Berlin
avec le soutien du : Goethe Institut pour le surtitrage