Déjà présente au Festival d'Avignon pour jouer La Chèvre de Monsieur Seguin revisitée par Jean Lambert-wild, la performeuse Silke Mansholt s'interroge, dans Wolfstunde (La Leçon du loup), sur le loup qui est en chacun de nous, sur la part obscure de chaque individu et le combat qui s'engage avec sa part plus lumineuse. Partant de son expérience personnelle, elle questionne, chemin faisant, le pouvoir et l'impuissance de l'art. L'art est-il libre ? Sommes-nous libres ? S'il y a, dans notre monde contemporain, des loups et des boucs émissaires, sommes-nous loups ou boucs émissaires ? Si nous cherchons à être ce que nous ne voulons pas être, le loup se transforme-t-il en bouc émissaire ou le bouc émissaire se transforme-t-il en loup ? La Leçon du loup de Silke Mansholt est nourrie de ses trois vies les plus récentes, ainsi que par le loup, la lune et son expérience personnelle, en tant qu'artiste allemande, de la Seconde Guerre mondiale et de l'holocauste.