En période de guerre, qui sont les voisins protecteurs et les délateurs ?
Ce cycle fait suite à celui que la Fondation Warm a organisé à Sarajevo. 30 ans après le siège de la capitale de Bosnie-Herzégovine, un déluge de feu s’est abattu sur les cités ukrainiennes. Entre voisins, on peut entretenir la bonne entente et l’union des communautés ou au contraire, fomenter les pires hostilités. Quels intérêts, quels discours brisent la sororité et la fraternité ? Comment la diversité peut-elle nourrir la solidarité ? Élargir le cadre de cette réflexion à toute l’Europe, c’est affronter les nationalismes à l’œuvre au quotidien, opposer à leurs discours mortifères des pratiques concrètes à l’échelle d’un quartier, d’une ville ou d’un pays.
En période de guerre ou de génocide, les voisins peuvent constituer l’ultime protection ou, tout au contraire, les premières lignes de la délation. Au Rwanda ou en ex-Yougoslavie, mais aussi pendant la Saint-Barthélémy, la connaissance fine des habitants d’une rue ont permis de les sauver ou de les tuer. À quoi cela tient-il ?
Avec Véronique Nahoum-Grappe anthropologue et autrice notamment de Du rêve de vengeance à la haine politique (Éditions Buchet-Chastel) et Florent Piton historien et auteur de Le Génocide des Tutsis au Rwanda (Éditions La Découverte)
Animé par Joseph Confavreux
En partenariat avec la Ville de Sarajevo, la Ville d’Avignon.
Avec la Fondation Warm, Mediapart / La Revue du Crieur, La Fonderie.