Première fois

Public © Christophe Raynaud de Lage

Comment venir ? Comment choisir ? Comment se préparer ?

Venir au Festival d’Avignon pour la première fois est une expérience dont on se souvient longtemps, une aventure unique qui peut se vivre à tout âge et s’adresse à chacune et chacun. Nous avons à cœur que le Festival puisse accueillir un public le plus large possible, en l’accompagnant dans ses questionnements, ses doutes et ses envies, dans une démarche favorisant la curiosité, la découverte et l’ouverture sur le monde qui nous entoure.

Voir les spectacles accessibles pour une première fois

Le carnet "Première fois"

Conçu pour toutes et tous, le carnet permet de s'immerger dans l'histoire et l'expérience du Festival et de découvrir les thématiques des spectacles à travers des jeux, quizz et conseils pratiques. Le carnet est à retrouver dans tous les lieux du Festival et il est téléchargeable en PDF.

Les spectatrices et spectateurs qui visitent le Festival d’Avignon pour la première fois ont des droits, exactement comme le public qui revient pour la 78e fois. Comme tous les droits, il faut les pratiquer pour ne pas les perdre. Souvent, ces droits viennent avec des devoirs. Finalement, il y a encore d’autres droits à inventer. La liste qui suit n’est pas complète. Elle est toujours en construction.

Le droit de ne pas connaître les artistes du spectacle que l’on va voir

Le droit de rire et/ou de pleurer pendant le spectacle

Le droit de s’ennuyer et même de s’endormir (sans ronfler!)

Le droit d’imaginer que la pièce est faite exprès pour nous

Le droit d’avoir des doutes et des questions pendant et après la pièce

Le droit d’applaudir à la fin, à son propre rythme Le droit de partir avant la fin (même si parfois ce n’est qu’à la fin que l’on découvre que l’on aime une pièce)

Le droit de ne pas aimer la pièce (même quand la majorité du public l’aime bien)

Le droit de ne pas savoir si on a aimé la pièce et ne pas être obligé de décider

Le droit d’aimer la pièce et revenir la voir une deuxième fois

Tiago Rodrigues, inspiré de Daniel Pennac, « Les droits imprescriptibles du lecteur » dans Comme un roman, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1992.