Depuis plus d’une décennie, Étienne Guiol explore les représentations de la violence dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité à la Renaissance, observant leurs résonances dans les images médiatiques d’aujourd’hui. Cette étude du corps meurtri et glorifié inspire à Éric Oberdorff une création chorégraphique centrée sur les états physiques et émotionnels provoqués par la violence, qu’elle soit exercée ou subie. Le geste devient ici un moyen d’exorciser la douleur, de la transformer en mouvement. À la croisée des arts visuels et de la danse, la pièce propose un espace sensible où le corps se fait témoin, mémoire et libération. Elle interroge la puissance cathartique de l’art face aux blessures du monde contemporain.
Distribution
Avec Luc Bénard, Denis Terrasse, et les danseurs amateurs
Mise en scène, chorégraphie Éric Oberdorff
Musique Henryk Górecki
Dramaturgie Éric Oberdorff, Étienne Guiol
Scénographie, vidéo, dessin Étienne Guiol
Lumière Jean-Pierre Michel
Costumes Compagnie Humaine
Assistanat à la mise en scène Luc Bénard
Production
Production Compagnie Humaine en partenariat avec le Studio A+E
Avec le soutien de Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur, dispositif Culture et Justice 2025, Service pénitentiaire d’insertion et de probation des Alpes-Maritimes, Fondation Meyer
Remerciements Théâtre de Grasse