14h
La langue, et son souffle
Une ouverture sensible autour de la langue arabe, de la voix, du souffle – un dialogue entre spiritualité, corporalité et héritages culturels.
Parler en paix
L'arabe, c'est de l'hébreu
Une création d'Anaïs Agbo (2009, 5mn)
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
L'association "Parler en paix" propose d'enseigner en même temps l'arabe et l'hébreu. L'occasion d'entendre comment ces deux langues sont souvent proches, à travers quelques mots emblématiques : frontière, territoire, drapeau, paix...
La danse du souffle
L'art soufi de la respiration
Une création d'Olivier Toulemonde (2012, 16mn)
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
L'art de respirer pour venir au monde, l'art de souffler pour s'y tenir droit : un héritage soufi pratiqué par le danseur Abdeslam Michel Raji. Pour lui le souffle n'est pas qu'une affaire de respiration, c'est une danse, un art, une technique apprise dans son enfance au Maroc au sein d'une communauté soufie. Inspirez, écoutez, soufflez !
Dalida et moi
Une mélancolie arabe (1/5)
Une création de Léa Veinstein (2019, 15mn)
Musique originale & réalisation : Arnaud Forest
Après avoir beaucoup pleuré sur les vidéos de Dalida sur YouTube, Léa rencontre l’écrivain marocain Abdellah Taia, fan de la chanteuse. L’auteur du livre « Une mélancolie arabe » voit en Dalida un symbole de l’exil et de l’immigration. C’est ainsi qu’il se reconnaît en elle : Dalida est une femme arabe qui, comme lui, a pris le large.
15h
Musiques, langues et luttes
Une heure au Liban, entre rythmes urbains et mémoire sonore, une belle séquence où paroles, mémoire, art et engagement confondent leurs tumultes ou leurs ornements sonores.
Le printemps du rap arabe
Révolution rap à Beyrouth
Une création de Marine Vlahovic & Hélène Servel (2014, 9mn)
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Hier cantonné à l'underground, le rap libanais explose aujourd'hui dans le sillage des révolutions arabes. Petite incursion dans la scène hip-hop beyrouthine, un laboratoire de musique engagée et critique. Avec Edd Abbas de Fareeq el Atrash et Jaafar Touffar.
Le souffle de Beyrouth
Une histoire du Liban racontée par les sons
Une création de Marine Vlahovic (2021, 39mn)
Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch
Depuis près de 40 ans, Rana Eid enregistre les ambiances de Beyrouth, sa ville natale. Elle enregistre les sons de la guerre civile (1975-1990), la reconstruction, la guerre de 2006, la révolution civile de 2019, l’explosion du port le 4 août 2020 et enfin l’effondrement actuel du Liban. Aujourd'hui, elle commente ses propres archives sonores qui racontent son pays meurtri et une ville qui retient son souffle. Un manifeste sensible sur l’importance du son dans nos mémoires.
16h
La grande famille du vent
Une traversée sensorielle, tout en textures, vagues, bruits d’air, de hauteurs et de souffles. Des écoutes immersives, des paroles noyées par l’eau et le vent et une leçon d'écriture sonore.
Siffler Laos
Une déclaration d'amour sifflée chez les Hmongs
Une création de Jérôme Petit (2014, 9mn)
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Les Hmongs, peuple des montagnes d'Asie du Sud-Est, retranscrivent les divers tons de leur langue pour siffler leur amour à l'aide de feuilles d'arbre. Enregistrée dans la région de Xiang Kouang au Laos à la saison des pluies, cette pièce est un témoignage de la vie rurale.
Surf aveugle
Sur la planche et dans le noir
Une création d'Anthony Carcone (2005, 7mn)
A Lacanau, au bord de l’Atlantique, Jérôme attend la bonne vague. Un surfeur dans le sud-ouest, rien d’original. Sauf quand il est aveugle et qu’il se guide à l’oreille. Un document étonnant signé Anthony Carcone, reporter qui se mouille
Vos gueules les mouettes
Le bruit des vagues a des choses à dire
Une création de Sara Monimart (2017, 8mn)
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Parmi les sons de la nature, le bruit des vagues est l'un des plus connus et des plus appréciés. Parce qu'il a longtemps enseigné le son, Christian Canonville sait comment enregistrer et comment lire ce paysage sonore des vagues sur la plage. Fond d’air, ambiance, paysage, personnage… Avec sensibilité, il explique ce que l'écoute nous apprend d'un territoire, et comment mettre en scène le réel pour qu’il sonne plus vrai.
Memories adrift
Paysages d'Islande avec guitare
Une création de Clément Simounet (2011, 13mn)
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Le guitariste Clément Simounet a voyagé en Islande pour enregistrer le vent, la mer, les mouettes et les glaciers qui craquent. Invité en résidence dans notre studio, il fait dialoguer sa guitare avec les sons naturels. En avant-première du projet multimédia LOOP avec le photographe Romain Osi.
Vu d’en haut
La peur et le plaisir du vertige
Une création de Tatjana Bogucz (2002, 8mn)
Montage & mix : Christophe Rault
Tatjana est allé écouter un chef de chantier, les laveurs de vitres de la tour Montparnasse, un maître-nageur sur son plongeoir, un amateur de chute libre... Comment se sent-on, là-haut, entre l'envie de sauter et la peur de tomber ? On tremble ? C'est délicieux ? On entend le vent ?
17h
Le souvenir mélancolique du bled
La journée d’écoute s’achève avec une nostalgie douce, faisant un clin d’œil à Mohammed El Khatib, l’humour tendre de récits collectifs empreints de nostalgie sur l’éloignement, l’exil et le mal du pays, comme un trajet de la mémoire dans une Renault 12.
La route du bled
Gibraltar et l’odeur des grillades 3/3
Une création de Halima Elkhatabi (2019, ep 3/3, 14mn))
Réalisation & mix : Arnaud Forest
La route du bled, c’est le rituel du retour au pays pour les vacances estivales au Maroc. Halima Elkhatabi a choisi de faire raconter cette histoire par plusieurs voix. Drôles, lucides et contradictoires, mais toujours émouvantes, les paroles des unes et des autres tissent un récit méconnu et picaresque, partagé par des millions de Français d'origine maghrébine. Une chronique tendre et drôle des routes d’été vers le Maroc.
Ya Rayah, l’exil en dansant
Un documentaire de Mehdi Ahoudig et Hassen Ferhani (2023, 32 mn)
Réalisation : Mehdi Ahoudig et Samuel Hirsch
Créée par le chanteur algérien Dahmane El Harrachi en 1971, “Ya Rayah” raconte la douleur de l’exil en France et le regret du pays natal. Sa reprise par Rachid Taha en 1998 triomphe sur les dancefloors du monde entier et unit la France lors du concert "1, 2, 3 Soleil" à Bercy. Dans les deux cas, ce tube chanté en arabe est aussi une chanson française. Elle appartient désormais à notre patrimoine commun. Une enquête documentaire au rythme dansant des regrets intimes du pays natal.