Jean Vilar, une solitude peuplée - éclats de correspondance

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Archive 2021

Avec France Culture

Précédé d'une rencontre avec Olivier Py, Sandrine Treiner et Blandine Masson (autrice de Mettre en ondes, la fiction radiophonique, Actes Sud-Papiers)

Jean Vilar et Gérard Philipe, 1958 © Jean Rouvet / Association Jean Vilar

Présentation

« D’abord, il y a des lettres inédites qui proviennent du fonds de la Maison Jean Vilar et qui ont été retranscrites par Violaine Vielmas pour sa thèse sur Jean Vilar écrivain. Maria Casarès et Silvia Monfort correspondent avec leur metteur en scène, leur partenaire de jeu et de surcroît, le directeur du Théâtre National Populaire. Et puis il y a la correspondance avec son épouse, Andrée Schlegel, où les états d’âme artistiques et les élans amoureux se confondent. Jean Vilar se livre. Dans sa vie personnelle comme dans sa vie professionnelle, Jean Vilar s’engage intensément. À chaque moment, malgré la tentation du renoncement, il lutte pour aller toujours au plus loin de ses forces physiques et psychiques. Acteur, directeur, chef de troupe, auteur, amoureux, père de famille, directeur mondain et artisan qui veille à tout, cet homme solitaire qui a nécessairement besoin des autres est tiraillé par ses multiples personnalités, toutes aussi entières et sincères les unes que les autres.

À l’occasion des cinquante ans de la mort du fondateur du Festival d’Avignon, Jean Bellorini, entouré d’actrices issues de sa troupe d’origine et de jeunes de la Troupe éphémère du TNP, nous fait découvrir des fragments de cette correspondance qui rend bien compte de l’énigme Vilar, lui qui disait se sentir “en morceaux”. »

Attaché aux grands textes dramatiques et littéraires, Jean Bellorini mêle étroitement dans ses spectacles théâtre et musique. Il défend un théâtre populaire et poétique. Tempête sous un crâne d’après Les Misérables de Victor Hugo, Paroles gelées d’après Rabelais, La Bonne Âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht ou encore Karamazov d’après Fédor Dostoïevski créé pour le Festival d’Avignon 2016 en sont quelques exemples. De 2014 à 2019, il dirige le Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis, et invente la Troupe éphémère, composée d’adolescents de Saint-Denis. Il développe son travail pour l’opéra et à l’étranger (Berliner Ensemble, Théâtre Alexandrinski de Saint-Pétersbourg). En 2020, il prend la direction du TNP et présente Le Jeu des Ombres de Valère Novarina lors de la Semaine d’art en Avignon.

Distribution

Lecture dirigée par Jean Bellorini
Assistante à la mise en scène Mélodie-Amy Wallet
Réalisation Sophie-Aude Picon
Violoncelle Barbara Le Liepvre

Avec Karyll Elgrichi, Clara Mayer, Liza Alegria Ndikita
Et comédiennes de la Troupe éphémère du TNP Martha Jeffrey, Luna Kaced, Jeanne Lahmar-Guinard, Adélie Laurent, Claudette Rumler


Production

Production TNP Villeurbanne
Partenariat avec la Maison Jean Vilar

Infos pratiques

Photos

Jean Vilar et Gérard Philipe, 1958 © Jean Rouvet / Association Jean Vilar

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