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Archive 2021

Avec France Culture

Autour des Carnets de Goliarda Sapienza, la musique du trompettiste et la voix de la comédienne sont parfaitement accordées pour une nouvelle création imaginée pour la radio.

Portrait de Sandrine Bonnaire © Gianmarco Chieregato

Présentation

Autour des Carnets de Goliarda Sapienza, la musique du trompettiste et la voix de la comédienne sont parfaitement accordées pour une nouvelle création imaginée pour la radio.

« L’Art de la joie m’a été offert pour mon anniversaire il y a quelques années. Bien occupée à tant de choses et à voyager, ce livre, d’au moins huit cents pages (donc lourd à transporter), était à chaque fois dans mes valises. À chaque retour, en évidence sur l'étagère de ma bibliothèque. Une place choisie parmi mes livres les plus précieux. Ceux qui m'ont emplie. L’Art de la joie quel beau titre ! Et pourtant je ne l'ai pas encore lu. J’ai commencé par les Carnets et Les Certitudes du doute. Nous avons choisi ces Carnets pour voyager avec vous. Les Carnets de Goliarda Sapienza racontent certaines étapes de son chemin parcouru, avec ses joies et ses peines. L’exigence de sa pensée, la beauté de son écriture, ses épanchements résonnent en moi, et me semble-t-il font écho à chacun d'entre nous. Quant à L’Art de la joie, sachant que son travail d'écriture lui a pris dix ans pour qu'elle en soit satisfaite, alors non plus entre deux valises mais en un moment sacré L’Art de la joie sera mon prochain recueillement. En attendant, le cœur en joie, avec Erik Truffaz encore un beau voyage ! » Sandrine Bonnaire

« J’ai mis fort longtemps à lire Goliarda Sapienza, nous nous observions. Elle de sa présence bienveillante incarnée par la photo choisie pour la couverture de son roman, moi me demandant ce qui pouvait se cacher derrière cette photo noir et blanc, image d'une autre époque. À la lecture de L’Art de la joie, je me suis dit qu'il y avait un peu de Sandrine Bonnaire dans Goliarda Sapienza. Une manière d'appréhender la vie en repoussant la limite des codes, la recherche du mot juste, la conscience de la condition de la femme et l'amour de l’homme. Enfin, une habitude de côtoyer l'abîme et le sublime. Le choix des Carnets écrits après L’Art de la joie s’est rapidement imposé comme un chant des possibles faisant écho à ma musique et à la voix de Sandrine Bonnaire. » Érik Truffaz

GOLIARDA SAPIENZA (1924-1996) est née à Catane dans une famille socialiste anarchiste. Durant la guerre, à seize ans, elle obtient une bourse d’études et entre à l’Académie d’art dramatique de Rome. C’est le début d’une vie tumultueuse. Elle connaît d’abord le succès au théâtre avant de tout abandonner pour se consacrer à l’écriture. S’ensuivent des décennies de recherches, de doutes, d’amours intenses. Mais son oeuvre complexe et flamboyante laisse les éditeurs italiens perplexes et c’est dans l’anonymat que Goliarda Sapienza meurt en 1996. Elle ne trouve la reconnaissance qu’après sa mort, avec le succès en 2005 de la traduction en France du roman L’Art de la joie.

Distribution

Texte Goliarda Sapienza (extraits des Carnets, éditions Le Tripode)
Traduction Nathalie Castagné
Lecture et adaptation Sandrine Bonnaire
Musique originale Erik Truffaz
Réalisation Sophie-Aude Picon assistée de Claire Chaineaux

Production

Création pour France Culture

Infos pratiques

Photos

Portrait de Sandrine Bonnaire © Gianmarco Chieregato

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