Les Plages d'Agnès

Territoires cinématographiques du Festival d'Avignon

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Archive 2009

Agnès Varda

Les Plages d'Agnès © DR

Présentation

Les Plages d'Agnès (2008, 1h50)

Les plages d'Agnès, César 2009 du meilleur film documentaire, est un condensé de souvenirs – « ces mouches qui l'embrouillent », dit-elle –, d'émotions et de bribes de travail, mais aussi d'images de rêverie d'Agnès Varda. Une sorte de puzzle, de collage géant, qui s'est mis en place logiquement, selon les différentes plages où la fillette, la jeune femme, la photographe, la cinéaste, la veuve a vécu : sa plage de la Corniche à Sète, celle du pont d'Avignon, celle de la rue Daguerre recouverte de sable ou une plage de Noirmoutier, son refuge, de Belgique en mer du Nord, où elle passa son enfance, ou de Santa Monica où elle partit à la rencontre de l'Amérique des seventies. C'est la première fois que la cinéaste se raconte à travers un autoportrait filmé, parfois à reculons, puisqu'elle évoque son passé en marchant en arrière. On y sent un plaisir communicatif à raconter les lieux et les gens.


Agnès Varda (Paris)

Alors qu'elle a fêté, il y a un an, ses « 80 balais », comme elle le dit elle-même, la grande petite dame du cinéma français propose un nouveau film éclatant de vitalité et d'invention : Les Plages d'Agnès. Pour Agnès Varda, faire voir ce film à Avignon, c'est faire halte sans nostalgie sur l'une de ses plages, celle de Jean Vilar et du TNP, dont elle fut la photographe, avant de réaliser La Pointe courte, Cléo de 5 à 7, Le Bonheur, Sans toit ni loi et tant d'autres.

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