Avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse

À l’automne, certains jeunes de la Protection judiciaire de la jeunesse Alpes-Vaucluse posent leurs valises à La FabricA pour une immersion totale bénéficiant des mêmes conditions qu’une résidence d’artistes professionnels. Ils travaillent autour d’une bande dessinée choisie par la Protection judiciaire de la jeunesse Alpes-Vaucluse.  

Ces jeunes, ainsi que leurs éducatrices et éducateurs sont entourés des membres de la compagnie Primesautier Théâtre, Julie Minck, Antoine Wellens et Virgile Simon. Une semaine où se mêlent des temps d’écriture, de pratique théâtrale et de sensibilisation aux métiers de la technique.  

En parallèle, des espaces de discussion s’ouvrent pour une mise en commun des avis, des sentiments et des réflexions de chacun grâce au regard et expérience de professionnels ou témoins  afin d’approfondir leurs connaissances et débattre autour des thématiques de leur création.  

La semaine se termine par une restitution devant une centaine de spectateurs et spectatrices , suivi d’un temps d’échange avec le public. 

Les participants de la protection judiciaire de la jeunesse font l’expérience d’un processus de création, accompagnés par trois artistes de la compagnie Primesautier Théâtre à La FabricA.

Les conditions de cette résidence sont identiques aux conditions professionnelles de travail afin de créer un espace de valorisation et de mise en avant de la parole des jeunes. Cette année, les jeunes et professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse Alpes- Vaucluse, Alpes-Maritimes et Gard-Lozère s’intéressent à un événement d’envergure qui les amène à décortiquer et déconstruire les Jeux olympiques. Comment et pourquoi cette grande liesse organisée nous a-t-elle fait vibrer de joie ou d’énervement ? Comment et pourquoi impacte-t- elle notre vie et notre environnement ? Valeurs du sport, sport comme outil politique, sport-spectacle, sport vs activité physique... Ces notions sont prises à bras le corps et remises en jeu dans une étrange cérémonie théâtrale et sportive. En écho avec l’exposition Histoire, Sport & Citoyenneté des Jeux olympiques d’Athènes 1896 aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les jeunes et l’équipe encadrante sont immergés du 20 au 25 octobre à La FabricA du Festival d’Avignon. Enrichis des échanges avec des experts (sportifs de haut niveau, historiens, journalistes), ces athlètes du quotidien nous offrent leurs regards de citoyennes et citoyens lors de ces « JO de l’argumentaire » afin de vérifier si toute médaille n’a pas son revers.

Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Préfecture de Vaucluse dans le cadre de la politique de la Ville et la Cellule d’accompagnement à la laïcité et de prévention de la radicalisation de la Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse

Avec le concours de Marie-Hélène Orthous, professeure des universités, Névil Gagnepain, journaliste, Sonia Pallin, championne du monde de karaté et directrice de la PJJ Sud-Est, Moryssana Diaby, Basketteur professionnel et éducateur sportif au CEF de Montafvet, la CASDEN, le restaurant Graines de Piment et de l’association VOLT par l’image et le son.

Une résidence exceptionnelle avec des jeunes sous main de justice. Pendant une semaine, plusieurs jeunes suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) Alpes-Vaucluse ainsi que leurs éducatrices, éducateurs et psychologues travaillent avec les interprêtes, metteuses et metteurs en scène de la compagnie Primesautier Théâtre, Julie Minck, Antoine Wellens et Virgile Simon. À partir de la bande dessinée La Fantaisie des dieux, Rwanda 1994 d’Hippolyte et Patrick de Saint Exupéry, tous mettent en scène une pièce de théâtre entre documentation et fiction. Grâce au regard de Patrick de Saint Exupéry journaliste, et aux échanges avec Kala Neza, témointe de ce génocide et Lionel Boulat, responsable de l’animation des partenariats publics prioritaires du Camp des Milles. Une expérience inédite de vie et de création. Une semaine dans des conditions professionnelles et propices à la valorisation de la parole à la FabricA du Festival d'Avignon où tous, loger ici ont pu travailler et vivre.
Un projet de la Protection judiciaire de la jeunesse Alpes-Vaucluse et du Festival d’Avignon avec le Primesautier Théâtre.

Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Préfecture de Vaucluse dans le cadre de la politique de la ville et de la Mission de veille et d'information.

Avec le concours de Patrick de Saint Exupéry, Kala Neza, Lionel Boulat du Camp des milles et l’association VOLT par l’image et le son.

Remerciements  aux Éditions Les Arènes.

Des jeunes d’Avignon, Carpentras et Orange ont pris part au travail à partir de la bande dessinée L'Odyssée d'Hakim de Fabien Toulmé © éditions Delcourt, que tous ont mis en scène. Une pièce de théâtre entre documentation et fiction sur le thème de l’exil. Ils ont bénéficié de l'expérience du photoreporter Louis Witter qui a notamment documenté les évacuations des camps de migrants près de Calais.  

Un vidéaste professionnel de l’association VOLT L’image par le son a réalisé un documentaire sur cette semaine et création qui a été projeté à l’issue de la représentation.

Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Préfecture de Vaucluse dans le cadre de la politique de la Ville et la Mission nationale de veille et d’information

Des jeunes d’Avignon, Montfavet et Carpentras ont participé au projet autour du combat de Robert Badinter et son adaptation en bande dessinée L’abolition, le combat de Robert Badinter (NE), de Marie Bardiaux-Vaïente et Malo Kerfriden © Editions Glénat, 2021.

Avec la compagnie Primesautier Théâtre, ils se sont attaqués au sujet de la peine de mort et se sont plongés dans l’Histoire. Ils découvrent les réflexions de Victor Hugo ou encore d’Albert Camus, sans qui, comme l’écrivait Robert Badinter : « ce combat n’aurait pas revêtu la même force émotionnelle ni la même intensité morale »

Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles de la Région Provence Alpes-Côte d’Azur, de la Préfecture de Vaucluse dans le cadre de la politique de la Ville et la Mission de veille et d’information. Avec le concours des Ceméa, Amnesty International et Canopé Remerciements Glénat Éditions, les Editions Gallimard et la succession Camus