Soixante poèmes pour traverser le siècle ou être traversé par lui. Comme s'ils venaient d'une seule voix. Comme s'ils avaient été écrits par un seul poète anonyme. Comme s'ils constituaient une “hétérobiographie”, celle d'une vie multiple à travers le “bruit du temps”. Ces poèmes, le plus souvent à la première personne du singulier, livrés sans nom d'auteur, sont comme autant de voix perdues et retrouvées dans le tas des années qui restent en vrac derrière nous. Qu'avons-nous retenu de ce qu'il nous a été donné de vivre ? Émotions, réflexions, images, souvenirs d'un instant ou d'une époque. Tous ces éclats de vie, les poètes les ont pris au piège des mots. Ils nous les restituent, intacts. Cette rhapsodie, cousue de textes divers pour ne faire qu'un, voudrait nous rendre des journées perdues, réveiller la mémoire, revisiter la vie, la recharpenter en mots, la lier au destin des autres hommes, donner une leçon de bonheur, même dans le malheur. La poésie nous apprend à revenir au monde.
Distribution
mise en scène Jacques Nichet
avec : Hélène Alexandridis, Claude Duparfait et Denis Lavant
Scénographie : Philippe Marioge
Lumière : Marie Nicolas
Son : Bernard Vallery
Costumes : Brigitte Tribouilloy
Chant : Anne Fischer
collaboration artistique : Sébastien Bournac & Gérard Lieber
direction technique : Pierre Crousaud
régie générale : Celso Domeque
régie lumière : Michel Le Borgne
régie plateau : Dominique Blondeau
régie son : Aline Loustalot
régie costume : Chantal Bouglon
Poursuites : Marcos Lopes-Ortega, Lionel Coutou, Arnaud Roques.
Production
production : Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées
Le titre " La Prochaine fois que je viendrai au monde " est emprunté à : un poème de Pentti Holappa dans son recueil " Les Mots longs " (Poésie Gallimard)
Les poèmes de " La Prochaine fois que je viendrai au monde " sont réunis dans un recueil édité par : le TNT.