Dire le monde, le dérouler, le déployer encore et toujours, comme une fresque. S’ancrer une nouvelle fois dans l’Histoire et dans les histoires, dans le collectif et dans le personnel, pour faire un théâtre d’ici et maintenant. Si l’ultime partie du quatuor avignonnais de Wajdi Mouawad s’inscrit dans cette continuité, il sonne néanmoins comme un contrepoint aux trois œuvres précédentes, pour bien faire entendre que le monde peut se perdre aussi en cherchant trop de sens, en voulant à tout prix retrouver la mémoire, en courant sans cesse après l’infini