11 juillet // La Faille
La terre craque. Une faille est apparue dans le Nord du Canada. Une autre en Belgique, une autre encore en Sibérie. Les failles étonnent. Elles sont larges et profondes et personne n’en comprend la cause. Des immeubles s’effondrent, des villes entières sont englouties. Les failles se multiplient et la réalité se révèle. La terre est pourrie. Les gouvernements recherchent les causes et les responsables de ce cataclysme. Pendant qu’ils se nourrissent sur la bête, Solee, une jeune fille de 14 ans refuse de se soumettre à l’ordre établi. Elle veut vivre. Contrainte de fuir la zone de protection et poursuivie par les autorités, elle rencontre Olu, un jeune homme de 14 ans, en fuite, comme elle. Ensemble, ils explorent un monde qu’ils ne connaissent pas. Après l’écriture de L’Amérique, la compagnie Bon qu’à ça a commandé un nouveau texte à Serge Kribus. Il s’agit de La Faille.
De Serge Kribus
Lecture dirigée par Paul Pascot
Avec Mélissa Merlo, Léo Nivot
Proposé par le Théâtre du Balcon
12 juillet // Okinum de et par Émilie Monnet
Inspirée par le rêve récurrent d’un castor géant, Okinum est une réflexion intime sur la notion de barrages intérieurs, une ode au pouvoir du rêve et à l’intuition. Portée par l’interprète Émilie Monnet et l’interprète sonore Jackie Gallant, Okinum tisse une dramaturgie unique, circulaire et envoûtante, où la parole, libérée, retrouve la mémoire des ancêtres et se réconcilie avec les facettes d’une identité multiple.
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De et par Émilie Monnet
Proposé par le Festival d'Avignon
13 juillet // L'arrêt de bus
Huit personnages se retrouvent à l'arrêt de bus d'une grande ville. Parmi eux, une jeune femme, un vieil homme, un chef d'entreprise, un homme silencieux, autant de personnages dont on ne connaît pas l'identité mais qui partagent une quête commune : améliorer leur vie, trouver un sens à leur existence. Le bus se fait attendre, comme le sens extérieur que l'on voudrait trouver au monde, mais ces personnages vont au fil de l'histoire faire émerger un nouveau paradigme. L'Arrêt de bus est une des premières pièces du Prix Nobel de littérature Gao Xingjian, créé en 1983 au Théâtre Populaire d'Art de Pékin et immédiatement censurée, pièce emblématique dans le monde sinophone, il s'agit ici de sa première traduction française.
De Gao Xingjian 高行健
Traduction du chinois Julien Gelas
Lecture dirigée par Gérard Gelas
Avec Guillaume Lanson, Mouloud Belaïdi, Pauline Dumas, Clément Blanchard, Max Millet, Iana-Serena De Freitas, François Brett et Damien Remy
Proposé par le Théâtre du Chêne Noir
14 juillet // Conversation avec Joséphine
Juste avant de monter sur scène Joséphine Baker en proie au désarroi s’enferme dans sa loge et refuse d’en sortir, prête à abandonner sa carrière. Elle ne se reconnait plus, prisonnière de cette posture humiliante qu’elle est forcée d’assumer chaque soir. Dans son intimité, celle considérée comme une femme forte, solaire et joviale, dévoile ses craintes, ses doutes et ses angoisses. A-t-elle fait le bon choix en choisissant Paris ? En partenariat avec ETC Caraïbe.
De et par Maroussia Pourpoint
Avec Philippe Gouyer-Montout (percussions),
Dramaturgie Penda Diouf
Proposé par le Théâtre Transversal
15 juillet // Chevaleresses
Il y a le grand-frère.
Et la petite soeur.
C’est une histoire de famille.
A la fois particulière.
A la fois terriblement banale.
C’est l’histoire d’un inceste.
Une histoire de lignée et de tout ce qui recommence.
Une histoire de société aussi et de tout ce qui recommence.
La bouche s’ouvre, le silence éclate, la parole s’impose nécessaire.
Et elle jaillit pour raconter :
Le combat d’une chevaleresse,
Les rouages d'une mécanique traumatique
L’urgence de sortir du tabou.
Raconter tout ce qui nous dépasse.
Et surtout tout ce qu’on peut dépasser.
C’est l’histoire de ce dont est capable.
Se relever.
Être libre.
De et par Nolwenn le Doth
Avec Nolwenn Le Doth, Anna Pabst et le choeur Arteceta
Proposé par le Théâtre des Carmes André Benedetto
16 juillet // Du Paillasson considéré du point de vue des hérissons
Cette suite de tableaux, de situations dramatiques, de miroirs humains brisés, pourraient également s’intituler « Scènes de folie et de tendresse dans un monde de plus en plus vague » susceptible de sonder nos imprécisions existentielles, nos égarements par rapport à ce que devrait être L’HUMANITÉ. Je cherche L’ÊTRE nous dit Matéi Visniec mais je tombe sans cesse plutôt sur ses contradictions, et de plus en plus souvent sur un homme vague dans un monde vague dont l’avenir est vague…
De Maéti Visiniec
Lecture dirigée par Alain Timár
Avec Camille Carraz, Edward Decesari, Nolwenn Le Doth, Sébastien Lanz, Matéi Visniec
Proposé par le Théâtre des Halles
18 juillet // Retour de la préfecture
Deux voix, une histoire d’amour. Une femme et un homme racontent l’accueil qui leur a été réservé à la préfecture de Police, où ils avaient rendez-vous pour une demande de titre de séjour, après leur mariage. Tous deux disent à leur endroit la violence des paroles, l’incompréhension qui cède la place à la colère. Tous deux disent la honte éprouvée, qui meurtrit leur amour, et en écho l’effondrement de l’espoir de vivre ici, dans un pays où les droits se distribuent en fonction des origines et de la couleur de peau. En partenariat avec L’Arche Éditions
De Jessica Biermann Grunstein
Lecture dirigée par Laëtitia Mazzoleni
Avec Claudio Dos Santos, Laetitia Mazzoleni
Proposé par le Théâtre Transversal
19 juillet // Œuvrer son cri
Quelques artistes occupent un théâtre, fermé depuis quelques mois, qui doit être détruit et pourrait être remplacé par un parking. Ils ont en tête quelques précédents fameux : l’Odéon en 1968, le Teatro Valle de Rome au milieu des années 2010, la Volksbühne de Berlin en 2017.
Mais il n’y a pas de modèle absolu, pas de recette ; il faut toujours réinventer la lutte, pour l’ajuster aux conditions du présent. Alors ils tâtonnent, s’interrogent. À quoi le théâtre, comme lieu et comme pratique, peut-il servir ? À quel titre s’engager ? Au nom de quoi, et avec qui, et comment ? Comment devenir une force, faire exister autre chose, tenir dans la durée ? Ils essaient, et se fourvoient parfois. Calent, puis redémarrent. Ils inventent, un peu. Ils apprennent, beaucoup.
Au fond, ils réinvestissent, avec nécessité et courage, la vieille question, qui rebondit d’âge en âge : Que faire ?
De et avec Logan De Carvalho, Alicia Devidal, Marie Menechi, Sacha Ribeiro, Simon Terrenoire, Alice Vannier
Lecture dirigée par Sacha Ribeiro
Proposé par le Théâtre des Carmes André Benedetto
20 juillet // Le petit prince de la cité
Sur la place de la cité, un jeune inconnu intrigue les unes et les autres. Entre son rêve de découvrir le monde et son défaut de papiers d'identité, il va rencontrer l'amitié et les absurdités d'un monde trop adulte pour se regarder en face. Libre adaptation du texte de Saint-Exupéry, Le Petit Prince de la Cité en conserve la poétique merveilleuse et l'indignation caustique...
D’Ali Babar Kenjah
Lecture dirigée par Jean-Baptiste Barbuscia
Avec Noémie Boyer, Xavier Coppet, Guillaume Ruffin, Baudoin Jackson
Proposé par le Théâtre du Balcon
21 juillet // La foufoune not so in love ces jours-ci
Léonora Miano compose le propos d’une femme déterminée à ne plus fournir aucun des efforts imposés à celles de son sexe pour séduire, rassurer et garder des hommes qui, souvent, ne les méritent pas. Adressé à un homme qui les représente tous, le texte interroge la possibilité d'un amour vrai dans une société inégalitaire et pointe aussi la complicité de bien des femmes avec les structures oppressives.
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De et par Léonora Miano
Proposé par le Festival d’Avignon
22 juillet // Du charbon dans les veines
En 1958, des milliers de marocains rejoignent les mines de charbon françaises. A Noeux-Les-Mines, les gueules noires qui vivent en enfer et qui ont du charbon dans les veines trouvent quand même un sens à leur vie grâce au foot , aux pigeons voyageurs qu'ils élèvent et à leur fanfares de musiques et autres harmonies...Mais quand la petite Jamila veut venir jouer de l'accordéon dans l'orchestre ça bouleverse les habitudes des plus anciens et les émotions des plus jeunes.
De et par Jean-Philippe Daguerre
Avec Juliette Behar, Raphaëlle Cambray, Étienne Launay, Alexis Moncorgé, Julien Ratel,Aladin Reibel, Jean-Jacques Vanier
Proposé par le Théâtre du Chien Qui Fume
23 juillet // À l'école du bonheur
Apprendre dans le bonheur, travailler dans le bonheur, réussir dans le bonheur, vivre dans le bonheur. Tel est peut-être le crédo de cette école où il n’y a ni nullard, ni sous-doué ni surdoué, juste des enfants qui apprennent pour devenir ce qu’ils sont, loin des rivalités et des compétitions puériles. Mais le système officiel va décréter l’arrêt de cette école qu’elle ne considère pas comme académique. Alors s’engage un bras de fer entre ceux qui veulent accompagner des hommes libres, capables de vivre, de voir la vie par eux-mêmes et de profiter des mille richesses de la vie, et les partisans de la doctrine officielle qui tiennent à leur dressage, à la valorisation de leurs pions et au rejet des autres qui ne se retrouvent pas dans leur système. Le problème sera arbitré par un tribunal. Alors, l’école du bonheur continuera t-elle à exister ou bien, au nom des doctrines officielles, devrait-elle être fermée ?
De Saïd Ba
Lecture dirigée par Guillaume Lanson
Avec Max Millet, Damien Remy, Jacques Vassy, Sébastien Gontier-Gilly, Océane Rucinski, Pauline Dumas, Holly-Rose Clegg, Mouloud Belaïdi, Liwen Liang et les enfants des ateliers de formation du Théâtre du Chêne Noir
Proposé par le Théâtre du Chêne Noir
24 juillet // American dream
Une étudiante moldave rêve de voyager aux Etats-Unis et d'y travailler. Elle y part dans le cadre du programme « Summer Work & Travel ». Le rêve se réalise mais la réalité se transforme en véritable cauchemar : elle est obligée de travailler illégalement à Moscou pour rembourser les dettes qu’elle a accumulées lors de son séjour en Amérique ! L’autrice nous propose ici son regard acéré sur deux puissances qui influencent le monde entier.
De Nicoleta Esinencu
Avec Camille Carraz, Nolwenn Le Doth
Traduction du moldave Alexandra Lazarescou
Avec la collaboration de Baptiste Mallek
Lecture dirigée par Alain Timár
Proposé par le Théâtre des Halles
25 juillet // Cache cache
Le 30 juin 1984, Thelma, 11 ans, apprend un secret de famille qui va bouleverser toute sa vie. Se reconstruire est fondamental. À travers une galerie de personnages sensibles, tendres, drôles, mais aussi impitoyables, Thelma va devoir se battre pour se relever. Ce texte nous emmène avec force et passion, dans un récit bercé par la résilience.
De et par Vanessa Aiffe Ceccaldi
Lecture dirigée par Bruno Sanches
Proposé par le Théâtre du Chien Qui Fume