Le cadavre dans l’œil

de Hakim BAH (Guinée)

  • Littérature
  • Ça va, ça va le monde !
Archive 2014

Avec RFI, les voix du monde

Jardin de la rue de Mons © DR

Présentation

Un jeune homme, né dans le camp de Boiro à Conakry, sous la dictature de Sékou Touré, a été témoin de la mort publique de son père, exécuté par pendaison le 25 janvier 1971. Le personnage nous fait revivre son regard d'enfant de ce jour-là, sous l'emprise du cadavre de son père, gravé depuis « au fond de son oeil ». Le pont du 8-Novembre, pont des exécutions collectives, a été démoli le 10 mars 2012 pour construire un échangeur routier. Dans un geste qui semble vouloir évacuer ce sinistre épisode, c'est une partie de l'histoire guinéenne que l'on a dérobée au visible. Les organisations humanitaires estiment que 50 000 personnes sont mortes dans ce camp de Boiro entre 1960 et 1984.

Poète et dramaturge, Hakim Bah est né en 1987 à Mamou en Guinée. Directeur de la compagnie Zone de Turbulence, il a suivi des formations en écriture dramatique avec Roland Fichet, en mise en scène avec François Rancillac et Kouam Tawaet bénéficie du soutien de l'Institut Français dans le cadre du programme « Visa pour la création ». il est à ce jour l'auteur de quatre textes publiés dont un recueil de poèmes L'envers en vers , et de pièces de théâtre Sur la pelouse, Ticha-Ticha, Le cadavre dans l'oeil ...

Distribution

Texte lu par Denis Lavant
Metteure en scène Catherine Boskovitz

Production

En partenariat avec RFI
Avec le soutien de la SACD et de Beaumarchais-SACD

Infos pratiques

Photos

Jardin de la rue de Mons © DR

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