Est-ce une famille ? Des amis ? Ils sont là, hommes et femmes, grands et petits, jeunes et moins jeunes, à se comporter tantôt comme des adultes… tantôt comme des enfants. En intitulant son spectacle du deuxième nom de la tribu nord-amérindienne des Omahas, Nathalie Béasse affirme avec ceux-qui-vont-contre-le-vent un travail scénique qui réunit jeu et danse, élans et déséquilibres, poésie et incongruité. Ses interprètes sont bien cette fratrie en quête d’échanges, soumis à des rapports de force, à des pulsions, des désirs, des exclamations et des chutes. Ni mise en scène de texte, ni théâtre d’images, cette artiste crée un singulier univers où l’émotion prédomine et dans lequel existent à égalité objets et êtres humains, littérature et musique, délicatesse et grand chambardement. Et où s’exprime surtout, dans une lutte constante contre les éléments, un désir puissant de vivre ensemble, parmi l’émerveillement et la déraison.
Dialogue avec Nathalie Béasse pour "ceux-qui-vont-contre-le-vent"
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