Dans une grande ville, une femme occupe un appartement où la présence fantomatique de son ancienne occupante ne cesse de se faire sentir. Poème de la solitude, du vieillissement, d’une féminité blessée par son passé comme par les impasses du présent, cette parole fait entendre la perte comme sentiment premier de l’existence. « Si j’avais habité la maison avant elle / J’aurais fait de même / Enlevé l’œil-de-bœuf à la porte d’entrée / Laissé ouvert le trou / Que l’œil de chacun puisse / Épier / Ma solitude ».
"Celle qui habitait à la maison avant moi" - Rasha Omran, extraits
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