Le Temps qu'il reste

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The 2009 archive

Elia Suleiman

Le Temps qu'il reste © DR

Presentation

EN AVANT-PREMIÈRE

Le Temps qu'il reste (2009, 1h45)

Sous-titré Chronique d'un absent présent, le film met en scène le cinéaste, de retour dans la maison de ses parents où il vient visiter sa mère devenue veuve. Il déroule en un long flash-back une histoire où politique et souvenirs intimes se mêlent. L'action débute en 1948, avec un père en combattant défait. Il a pris les armes pour combattre les soldats israéliens entrés dans Nazareth, mais a été jeté du haut d'un ravin et laissé pour mort. On le retrouve des années plus tard, devenu citoyen israélien, marié et père d'un enfant, le petit Elia. Le Temps qu'il reste relate le quotidien tragi-comique de ces Israéliens-Arabes, traités comme une minorité dans ce qui fut leur pays. Suleiman exprime l'absurdité du quotidien des Palestiniens depuis l'occupation israélienne, résumant les enjeux géopolitiques avec finesse et un sens aigu de la dérision.



Elia Suleiman (Nazareth / New York / Paris)

Né à Nazareth en 1960, Elia Suleiman, après avoir vécu un temps à New York, est devenu une figure emblématique du cinéma palestinien. Il a fondé le département cinéma de l'université à Ramallah. Puis, avec une ironie mordante doublée d'un brillant sens de la mise en scène et de l'autodérision, il réalise une trilogie avec Chronique d'une disparition, Intervention divine (prix du jury à Cannes) et Le Temps qu'il reste (The Time that Remains) qu'il vient de présenter en compétition au dernier Festival de Cannes et qu'il présente en avant-première à Avignon.

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