Pierre-Yves Chapalain aurait pu être agriculteur comme ses parents. De cette vie rurale, il a tiré une relation très particulière à la nature qui irradie dans À l’Orée du bois, sa dernière création écrite en plein confinement. Une période durant laquelle de nombreux citadins ont décidé de fuir les villes pour la campagne avant, pour certains d’entre eux, de s’y installer définitivement. Problème : plus habitués à consommer qu’à fabriquer, leur adaptation ne se fait pas sans heurt. C’est ce qui arrive à ce couple qui s’installe dans une maison héritée. Elle ne rêve que de calme, de retour à une vie authentique, connectée à son environnement, lui, un rien hypocondriaque, a du mal à supporter tout ce silence. Quant à leur autochtone de voisin, il ne cherche qu’à racheter leur terrain pour agrandir sa ferme. Soudain, tous les visages se tournent vers ce bois, à l’orée du village, où se déroulent des fêtes sauvages et impossibles à localiser. À l’Orée du bois, un oratorio où la musique laisse de l’espace à la narration, où la maire du village vient au-devant de nous, nous dévoiler contexte, récit, personnages et motivations : tout ce que nous avons besoin de savoir pour mieux nous faire imaginer.
Pierre-Yves Chapalain présente "À l'Orée du bois"
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