«Je vois une exploration dans le son, le verbe et le geste. / Je vois un puits sans fond dont on ne pourrait distinguer que les parois. / Je vois des muscles tendus. / Des gorges serrées. / Je vois des corps qui font des noeuds. / Je vois en fait un chant millénaire, un de ces chants qu'on chante avec la voix et l'âme. / Avec l'esprit et le corps. / Je vois un concerto pour bêtes en sommeil au seuil d'un réveil imminent. / Je vois des glissements, des allers-retours et des inversions dans les propositions des matériaux de chacun. / Je vois des terres inconnues. / Je vois la rencontre inopinée de deux créatures.» D' de Kabal