Le violet, selon Meg Stuart, est à la fois une couleur et le lieu même où la notion de couleur tend à s'effacer, la dernière couleur avant l'inconnu. C'est l'instant où la vue se perd dans l'ultra-violet, où elle se met en danger pour tenter de percevoir des ultra-mondes. C'est le lieu et le moment où le mental doit prendre le relais pour tenter de dessiner ces mondes, via l'expérience corporelle des danseurs envoyés en reconnaissance.