Retrouver l’étrangeté des denrées produites en série par l’industrie des loisirs et des plaisirs artificiels. Exposer les dérives d’une éducation qui mutile la sensibilité des jeunes générations plongées dans un présent perpétuel. Raviver la poésie des matières et de la chair. Dans un rituel entrecoupé de paroles enragées, les corps des comédiens se vautrent dans l’onctuosité du lait, les flaques de vin et de coca-cola, comme des poissons hors de l’eau, comme des oiseaux pris dans une marée noire. Emblème de la consommation frénétique et de la boulimie d’un monde indigeste, le clown de Mc Donald’s apparaît comme une figure séduisante et inquiétante qui rit de ses méfaits et de ses autodafés...